Le mois de janvier fut exceptionnel pour l’or. Les investisseurs continuent d’investir en masse sur le métal jaune, à la suite des inquiétudes qui planent sur le marché, mais qui ne font pas chuter les principaux indices boursiers pour autant.

L’ensemble des ETF sur l’or et les produits similaires ont eu un afflux net de 3,1 milliards de dollars en janvier, d’après le World Gold Council. Selon Bloomberg, le total des actifs sous gestion sur l’or a marqué un record le lundi 3 février, à 2 573,9 tonnes, un niveau jamais atteint depuis 2012.

En Europe, les fonds ont acheté 33 tonnes d’or de plus, représentant une valeur de 1,7 milliard de dollars. C’est principalement au Royaume-Uni que les investisseurs ont cherché à se protéger, notamment avec le Brexit, qui a été officialisé le 31 janvier.

En janvier, le prix de l’once d’or est passé de 1 520 $ à 1 592 $, dans une progression qui a été entamée au milieu du mois de décembre. Cette hausse a été soutenue par les tensions géopolitiques, mais aussi le fléau du coronavirus. 

Ainsi, en janvier, l’or a été l’un des actifs les plus performants de ce début d’année. Le métal précieux a surperformé les marchés actions ainsi que celui des matières premières.

Un nouveau support à observer

L’once d’or a néanmoins reculé durant la première semaine de février, avec une baisse de 1,23 %. Une ligne de tendance a été cassée à la baisse mardi, sur de forts volumes. Cela pourrait marquer le début d’une phase de consolidation. Pour le moment, le support des 1 550 dollars joue un rôle de support bien pertinent.

Ce support est d’autant plus important qu’il s’agit d’un niveau psychologique. Il représente le plus haut niveau que l’or avait atteint en 2019, notamment durant l’été, moment où les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine étaient à leur apogée.

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Jérôme Dronneau